NOTRE CHARTE

Charte de l’arto.ci

                                                                                   VISION

A travers l’arto.ci, la vision est d’apporter une contribution à la fois théorique et pratique dans le champ de la recherche en art, en patrimoine et en humanités numériques.

                                                                                   MISSION

La mission principale d’arto.ci est de diffuser l’art et le patrimoine.  A égalité, elles démocratisent, sensibilisent le public, valorisent et soutiennent   l’art et le patrimoine.

Il faut ajouter à cela un ensemble riche et varié d’actions, allant de la production d’expositions à l’édition, en passant par la mise en place d’actions de médiation ou de formation.

                                                                                 OBJECTIFS

 arto.ci s’est donné pour objectif de faire un travail curatorial, scientifique et pédagogique questionnant les enjeux d’inventaire, de numérisation, de documentation et de médiation des œuvres d’art et du patrimoine dans l’espace public.

• répertorier, localiser et documenter de façon contributive et selon des critères scientifiques l’art et le patrimoine dans l’espace public ;
• contribuer à la réflexion critique et à la conservation de l’art et du patrimoine dans l’espace public ;
• contribuer aux réflexions actuelles sur les données artistiques, culturelles et patrimoniales dans le contexte du Web ;
• développer les liens entre le monde de la recherche en art, en patrimoine et le public par le Web ;
• contribuer à la réflexion sur l’ouverture des données publiques artistiques, culturelles et patrimoniales ;
• développer des projets et des outils pédagogiques numériques sous licence libre pour la recherche en art et l’éducation artistique et culturelle ;
• développer des expérimentations de visualisation en l’histoire de l’art et patrimoine.

                                                                                     ENJEU

L’enjeu de l’artothèque est essentiellement de « collaborer » avec des acteurs des arts, du patrimoine et les publics. Il est à remarquer qu’arto.ci semble particulièrement soutenir les artistes contemporains. L’arto.ci soutient les artistes en apportant une aide à la création, d’une part grâce à une collaboration créant des solutions générant des ressources économiques. D’autres parts en encourageant les artistes régionaux par des acquisitions très régulières, sans que cela soit défini comme une « priorité » dans la politique d’acquisition.

Pour les publics, le travail d’une arto.ci est autonome et comble aussi des besoins spécifiques, au premier rang desquels l’agrément de son « chez soi », l’agrément des locaux  » d’une entreprise, d’un organisme » ou la décoration des locaux accueillant un « événement ». A cela s’ajoute les actions pédagogiques dans le domaine des arts, de l’archéologie et du patrimoine.

                                                                            METHODE DE TRAVAIL

La méthode de travail d’arto.ci est définie par un comité d’organisation. Celui-ci élabore différentes activités sommaires relatives à la diffusion de l’art, à la recherche en art, en patrimoine, en humanités numériques et trouve des financements pour les réaliser. Des collections issues de différentes activités constituent le fond d’œuvre de l’arto.ci.

                                                                           PLANNIFICATION

Arto.ci qu’il soit implanté de façon autonome ou adossés à une institution possèdent pour dénominateur commun la constitution de données à diffuser en matière d’art, patrimoine et humanités numériques auprès de publics variés.

Pour ce faire, elles souscrivent aux conditions suivantes :

• la définition d’un projet culturel et artistique donnant à lire les axes de la collection et ceux de la programmation artistique et culturelle (programmation d’expositions, production, publication etc…) ainsi que la définition des actions de médiation patrimoniale ;
• un budget annuel d’acquisition et de diffusion réévalué régulièrement ;
• un budget annuel de fonctionnement permettant la mise en place du programme artistique et culturel ;
• la capacité à gérer la collection de données dans des conditions professionnelles de conservation, de documentation scientifique et de diffusion ;
• la mise en place d’outils et de temps d’évaluation.

                                       LES MOYENS MIS EN PLACE POUR DIFFUSER LES DONNEES

Arto.ci fait du lobbying. Le deuxième grand moyen consiste à faire de la médiation comprenant alors des actions pédagogiques ou des visites guidées. Arto.ci se consacrent aussi à monter des expositions temporaires ou itinérantes, virtuelles ou numériques.

                                               LES PRICIPAUX MOYENS DE FONCTIONNEMENT

• Les subventions
• Les partenaires
• Les contributions des sponsors
• Les revenus générés par les activités

                                                                               LA CIBLE

Une part des arto.ci reste large et parle de tous les publics, ou encore l’art pour tous. arto.ci est meilleure à réunir des particuliers, abonnés individuels et des abonnés collectifs. Elles prêtent ces données également aux établissements scolaires qui souhaitent faire ou présenter des expositions, animations scolaires. Arto.ci fait un travail auprès du publics scolaires ; du jeune public hors contexte scolaire. Par ailleurs, une quatrième catégorie de public apparaît, il s’agit des entreprises, des collectivités ou des institutions. Il y a aussi une cinquième catégorie, les internautes.  De façon spécifique, arto.ci peut s’adresser aux collectionneurs, antiquaires et producteurs traditionnels.

De même arto.ci ayant pour objet l’art du multiple peut produire des situations susceptibles de faire des spectateurs et emprunteurs des publics actifs, en prenant part à leur quotidien de différentes manières. Ils peuvent être

• abonnés (à une offre de service comme la diffusion de données artistiques, culturelles et patrimoniales) ; 
• souscripteurs (permettant la production d’un projet artistique culturel et patrimonial) ;
• hôtes (d’un événement, d’une activité artistique, culturelle et patrimoniale) ;
• commanditaires (à plusieurs d’une activité artistique, culturelle et patrimoniale) ;
• acquéreurs (d’œuvres à tirage limité ou à la demande) ;
• médiateurs (d’une œuvre d’art ou du patrimoine en la documentant ou la commentant) ;
• relais (de arto.ci, en exposant des œuvres de la collection de l’arto.ci chez eux ou en relayant la diffusion d’un projet artistique culturel et patrimonial) ;
• curateurs (en proposant sur un blog une sélection d’œuvres empruntées) ;
• critiques (en rendant compte de leur expérience de l’œuvre, du patrimoine, sur les réseaux sociaux et en la contextualisant) ;
• organisateurs d’événements (en proposant « à la maison » des lectures, des conférences, des rencontres, des spectacles…), etc.

   LES COLLECTIONS DE DONNEES D’ARTO.CI : UN FOND CONSTITUÉ D’ŒUVRES MULTIPLES ORIGINALES

Il est affirmé que les collections données d’arto.ci reflètent la pluralité de productions et des pratiques artistiques, culturelles et patrimoniales contemporaines. Les données acquises et diffusées s’inscrivent dans le paysage de l’art, du patrimoine et humanités numériques actuel aussi bien d’ordre régional que national et international.

Des œuvres d’art multiples : des œuvres pouvant être qualifiées de multiples. Elles s’opposent aux œuvres dites uniques comme la peinture, le dessin ou certaines sculptures. L’œuvre multiple existe en plusieurs exemplaires sans que son intégrité d’œuvre d’art soit atteinte. Ainsi, aucun exemplaire n’est unique, mais chaque exemplaire est l’œuvre, tous étant identiques.

Par essence, les œuvres d’art multiples sont reproductibles. Bien que le nombre d’exemplaires ou la réputation de l’artiste influence le prix de l’œuvre, elles restent généralement plus accessibles financièrement. En effet, l’œuvre multiple déroge aux fortes spéculations que peut connaître la peinture par exemple. Le caractère multiple des œuvres n’enlève rien à l’originalité de l’œuvre d’art sous la seule condition que l’artiste ait produit et contrôlé sa création.

Des œuvres d’art originales : des œuvres qui portent l’empreinte de la personnalité de son auteur, conçues et exécutées sous son contrôle, signées et numérotées ou dûment autorisées.

Les collections des artothèques sont donc majoritairement constituées d’œuvres d’art multiples et  originales, contemporaines, plus particulièrement constituées d’estampes et de photographies, de sculptures, de peintures, d’autres objets, des livres d’artistes, etc.

                                                                POLITIQUE D’ACQUISITION DE DONNEES

Des institutions ou des particuliers peuvent s’engager à subventionner la production de données nécessaires au fonctionnement d’arto.ci.

Celles-ci devront être des données des arts et du patrimoine multiples et originales, couvrant la création contemporaine. La politique d’acquisition est définie par les gestionnaires d’arto.ci.

                                                                             AQUISITION

Arto.ci se passe d’influencer la nature de données produites. Arto .ci   s’intéresse alors à la production de productions de données in situ par des acteurs de l’art et du patrimoine ou par des particuliers, le public. Les liens entretenus avec les acteurs des arts, du patrimoine et le public favorisent grandement ce fonctionnement.

Financer la production et l’acquisition de données peut revenir cher, trop cher pour arto.ci manquant de budget en raison de son service d’assistance sociale aux acteurs du domaine des arts et du patrimoine. Cependant, le rapport privilégié, qu’entretient arto.ci avec ces acteurs, leur permet de créer d’autres circuits d’échange. Elles développent quotidiennement des circuits alternatifs. Elles n’entrent pas dans le circuit conventionnel d’un des mondes de la communication, créateur-marchand-acheteur. Arto.ci créent le sien en négociant directement avec les acteurs du domaine des arts et du patrimoine.

                                                                 LES ACTIONS/ACTIVITES

Le fonctionnement de arto.ci est évalué et renforcé dans une série d’actions à prévoir soit :

• l’édition d’un catalogue regroupant des données des arts, du patrimoine et humanités numériques ;
• la promotion éditoriale des productions graphiques d’artistes : les éditions et microéditions d’artistes peuvent prendre la forme du livre ou du périodique – souvent apériodique – allant du livre d’artiste à la revue d’artiste. La production d’éphémères (autocollants, cartes postales, affiches, etc.) participe également à ces formes d’art imprimé qui sont autant d’espaces de création pour les artistes. Ce « print art » produit de nouveaux usages et modes de distribution, souvent alternatifs dont les artothèques sont souvent les éditeurs ;
• l’organisation d’expositions itinérantes des arts, du patrimoine et humanités numériques ;
• l’organisation d’exposition spécifique à des écoles de production d’art moderne ou traditionnelle (par exemple la réalisation d’une exposition à la fois physique et numérique intitulée (Arto de femmes potières de la communauté Mangoro de Côte d’Ivoire, etc.) ;
• Organisation d’ateliers de pratiques artistiques et patrimoniales itinérants permettant la production de livres d’art en l’ouvrant aux formats de la microédition, avec des acteurs des arts et du patrimoine du territoire (la situation sociale, la pratique de l’art et patrimoine, le statut social de l’artiste.) ;
• la formation et l’information des gestionnaires au moyen de voyages d’études et de journées communes de travail (en matière notamment de médiation et d’action culturelle, d’expositions itinérantes avec les réalisations en matière de livres d’art notamment en direction des publics) ;
• l’aide à la création et la production de données directement auprès des acteurs des arts et du patrimoine ;
• l’animation locale en tant que pôle culturel spécifique ;
• la participation à l’accessibilité de l’art de l’art et du patrimoine, par la production et la diffusion de données originales multiples.

Arto.ci mentionne la mise en place d’actions précises pour soutenir la création de données. Pour exemple :

• accompagnement et soutien pour le montage de projets des arts ou du patrimoine pour permettre à un acteur desdits domaine de développer un projet avec une fondation.
•  montage de projets d’exposition d’arts et du patrimoine, des rétrospectives commanditées pour des particuliers ;
• la tenue de conférences/rencontres avec des acteurs du domaine des arts et patrimoine est la deuxième forme de collaboration la plus répandue ;
• viennent ensuite les ateliers/workshop menés par des acteurs du domaine des arts et patrimoine. Ces ateliers sont réalisés occasionnellement ;
• création de productions résultant d’une collaboration entre arto.ci et acteurs des arts et patrimoine ;
•  accueil des acteurs du domaine des arts et patrimoine. en résidence, permettant aux artistes de mener des actions de médiation auprès de publics scolaires ;
• assistance et offre artistique, culturelle et patrimoniale aux collectivités décentralisées.

Dans le cadre pédagogique, il est important pour arto.ci d’entretenir de façon spécifique une bibliothèque numérique :

• publications numériques de commentaires au sens large des œuvres d’art et du patrimoine (notices, fiches pédagogiques…) ;
• Animations numériques : les cafés de l’arto ;
• Animations numériques : intitulées « Vidéo Project », permettant la diffusion d’une vingtaine de vidéos d’artistes interviewés dans leur création ou des entretiens filmés avec des chercheurs à propos de leurs publications relatives à la compréhension d’expressions artistiques et patrimoniales ;
• Publications : monographies d’artistes, de livres d’art, études sociales de communauté traditionnelle et praticienne d’art ;
• Circulation de collection Art et Histoire : elle est constituée d’œuvres interprétant des faits nécessaires la connaissance de l’histoire de l’humanité, inspirées de différents sujets de recherche scientifique. Ce projet éducatif d’expositions d’œuvres est réalisé par les gestionnaires de l’arto.ci dans le but de restituer différents thèmes intéressants, complémentaires de l’enseignement scolaire. Cette collection s’adresse au public scolaire, aux établissements scolaires, aux organismes désireux d’accueillir l’exposition dans leurs locaux pour la culture intellectuelle. Elle est essentiellement basée sur l’activité de curateurs d’exposition qui s’appliquent à interpréter au sein de l’artothèque un sujet de recherche scientifique en intégrant différents moyens de médiation (œuvres -cartels-affiches et textes). C’est un travail curatorial et pédagogique questionnant les enjeux de documentation et de médiation des œuvres d’art dans l’espace public.

Les activités entreprises dans le cadre pédagogique peuvent aussi se traduire par des ateliers périscolaires : Classe du patrimoine, classe d’histoire de l’art pour lesquelles sont mutualisés et développés certains outils éducatifs (mallettes pédagogiques) pour ces rencontres.

Pour ce faire, il est donc nécessaire, de bien articuler au sein de l’arto.ci les activités de production, d’exposition, de documentation, d’emprunt, d’acquisition de données quand cela est possible (à travers notamment une collaboration d’amis que nous imaginons régionale, nous y reviendrons), afin d’en faire un espace décloisonné et convivial permettant aisément, à tout public d’aiguiser sa curiosité et d’être actif selon des modalités très diverses.

Le cahier de charge principal est donc le suivant :

En ce qui concerne la régie d’œuvres :

• Collection d’antiquaire et documentation d’objets d’art ;
• Collection d’artiste reconnu et la critique esthétique de leurs œuvres ;
• Diffusion d’œuvres de collectionneurs et rétrospectives ;
• Diffusion d’œuvres de jeunes artiste dont l’écriture et le style sont encadrés et conseillés ;
• Organisation d’événements financés dans le domaine des arts et du patrimoine, foire et exposition ;
• Edition de catalogues raisonnés.

En ce qui concerne les partenaires et publicité :

• Diffuser la publicité de partenaires sélectionnés ;
• Publicité des ateliers de création et présentation de quelques une de leurs œuvres d’art ;
• Publicité de prestataires de service.

En ce qui concerne les articles : Produire des synthèses de cours réguliers et présenter un programme de cours en histoire de l’art et en patrimoine.

En ce qui concerne les Rencontres- Arto, les Cafés de l’arto.ci :

• Animation de journées culturelles ou journées portes-ouvertes ;
• Animation de conférence ;
• Rencontre et interview d’artiste et producteur du patrimoine en atelier ;
• Rencontre et interview avec des responsables de musée, des professionnels du domaine des arts et du patrimoine, critiques d’art, collectionneurs, antiquaires.

                                                                       AUTRES ACTIONS

• Aide et assistance de régie d’œuvres aux particuliers, antiquaires, collectionneurs ;
• Action sociale en faveur de la réhabilitation des personnes placées sous-main de justice dans les services pénitentiaires d’insertion, consistant à proposer une programmation d’activités adaptées à ce public pris en charge en détention : arts plastiques, musique, atelier d’écriture, cinéma (…) ;

                                                         DOMAINE D’ACTION/COMPETENCES CLES

• Compétences commerciales : mode de paiement, achats, factures, livraisons ;
• Compétences en marketing : rencontrer les cibles pour discuter ;
• Compétences administratives et financières : planification et comptabilité ;
• Compétences techniques : direction artistique ;
• Compétences en digital : création, suivi et actualisation régulière du site web ;
• Développement du produit : communication sur réseaux sociaux ;
• Recherche de fonds : montage de projet et soumission auprès des bailleurs ;
• Développement du réseau professionnel : sollicitation de restaurateurs, conservateurs, enseignants, selon le type d’activités. Etablissement de partenariats susceptibles de faciliter l’acquisition de données (étudiants des beaux-arts, galeries des beaux-arts, collectionneurs d’œuvres, antiquaires).

Le bureau de gestion est composé :

• D’un responsable de publication, planification et développement de produits ;
• D’un responsable de marketing, publicité et communication ;
• D’un responsable du développement de réseau professionnel, qualité et ressources humaines.

                                                                   CIRCULATION DES ŒUVRES

L’arto.ci organise des cessions régulières de certains types de collections conformément à la politique d’acquisition. L’offre de cession peut se faire de façon semestrielle. Au regard de la politique d’acquisition, arto.ci informe ses abonnés et les met en contact avec les créateurs, propriétaires légaux et/ou galeristes quand un désir d’achat se manifeste.

Une œuvre cédée peut être remise à l’arto.ci par son possesseur pour être présentée à une nouvelle offre de cession.

Conformément à la politique d’acquisition, l’arto.ci procède de façon régulière à deux types de cession :

• cession partielle (prêts d’œuvres entérinés par acte prêt) ;
• cession totale (achats d’œuvres entérinés par un acte de vente).

Toute offre de cession est accompagnée d’un acte de cession précisant les conditions et modalités de la cession.

L’arto.ci (surtout quand celle-ci est virtuelle) aurait une fonction de vente à distance des œuvres dont celles produites ou coproduites sur fond propre de l’arto.ci (des exemplaires de chaque œuvre sont mis en vente). L’organisation de la vente d’œuvres serait utile afin de financer les activités de production, d’édition et périscolaires de l’arto.ci .

Par ailleurs, des institutions, des particuliers ou l’Etat peuvent s’engager à subventionner l’acquisition de certaines données ou les activités d’arto.ci. Si c’est bien le cas, conformément à la politique d’acquisition, ces données peuvent être vendues. Si l’Etat, des institutions ou des particuliers font dons, legs ou prêts d’œuvres physiques, ces œuvres ne peuvent donc être vendues, sauf avec autorisation préalable de ceux-ci. L’Etat, des institutions ou des particuliers peuvent aussi s’engager à subventionner les activités d’arto.ci   .

Les données mises en circulation par l’artothèque doivent avoir un caractère évolutif et collaboratif, susceptible d’activer des modalités d’échange, d’interaction, d’appropriation voire de remixe par les emprunteurs des artothèques.

                                                      EVALUATION DE LA PERFORMANCE

• Nombre d’abonnés (personne) ;
• Nombre d’abonnés (organisme) ;
• Nombre de visiteurs ;
• Nombre de personnes « actives » (qui est engagé dans le financement d’acquisition de données) ;
• Nombre de personnes « touchées »   par une ou des données (par enquête de satisfaction) ;
• Nombre d’exposition hors les murs ;
• Nombre de données mis en circulation.

                                                           DIFFUSION / COMMUNICATION

Les supports numériques de communication sont :

• site internet responsive ;
• newsletter ;
• création d’images pour les réseaux sociaux ;
• modèle de signature e-mail ;
• outils de médiation numérique.

Les supports imprimés de communication sont :

• papeterie : papier en tête, cartes de correspondance, cartes de visite, enveloppes, chemises cartonnées ;
• supports de médiation : livrets d’exposition, livrets jeune public, dossiers pédagogiques, plans de visite des expositions, cartels ;
• supports de communication : cartons d’invitation, affiches, dossiers de presse, plaquettes programme, livrets de présentation, plaquettes institutionnelle, rapport d’activités sociales,
• catalogues imprimés ou documents reliés à déposer dans différentes structures pour présenter les prestations de l’arto.ci.

arto.ci privées ont une économie principale liée au management des données. Le procédé de diffusion dit « pop-up », pourrait être expérimenté comme style communication pour la diffusion ou la promotion de ces données en vue d’attirer des financeurs et partenaires. Le principe serait simple : une exposition de deux (2) ou trois (3) jours imaginée par un commissaire d’exposition dont les données exposés pourraient faire l’objet de parrainage et sponsoring.

                                                                              PERSPECTIVES

Au-delà de l’ouverture sur le Web, l’arto.ci   projette de :

• s’étendre progressivement dans un plus large réseau de diffusion de données en réalisant des activités capables de tisser des relations, de réunir un large public et produire des significations pour constituer un savoir en art,  esthétique, patrimoine et humanités numériques;
• faire de l’informatique et du numérique un outil essentiel dans la recherche en esthétique, patrimoine ;
• créer et diffuser une application mobile régissant un corpus de données librement accessibles issues de collections privées de Côte d’Ivoire et d’autres pays de l’Afrique de l’ouest, grâce à la participation de divers acteurs. Cette base de données comptera plusieurs notices, grâce aux partenariats noués avec les producteurs de données (antiquaires, collectionneurs, artistes, commissaires et amateurs, producteur du patrimoine) et sponsors ;
• organiser la régie et le suivi d’œuvres physique de collection privée ;       
• réaliser une politique d’édition et de coédition de publications dénommée « édition des Arts » comme espace de recherche d’arto.ci et expérimentation de nouvelles formes de médiation par l’art et le patrimoine en relation avec les écoles supérieures d’art et patrimoine. Il s’agira de sélectionner des thèses en sciences sociales traitant de sujets dans le domaine des arts et de la culture et patrimoine, de les traduire en différentes langues, de les référenciés en ligne, d’organiser des conférences publiques.